Le Bouddha éternel et transcendant sa compassion et ses vœux.
Le Coeur du Bouddha est celui de la Grande Compassion et de la Bonté pleine d’amour. La Grande Bonté pleine d’amour est la volonté de sauver tous les êtres par tous les moyens. La Grande Compassion est le sentiment qui pousse à être malade avec les malades, à souffrir avec ceux qui souffrent.
“Vos souffrances sont mes souffrances et votre bonheur est mon bonheur,” dit le Bouddha, et tout comme une mère aime toujours son enfant, il n’oublie pas cette pensée, ne serait-ce qu’un instant, parce que c’est la nature même du Bouddha d’être compatissant.
L’esprit de compassion du Bouddha est stimulé selon les besoins des hommes; la foi de l’homme est la réaction à cet esprit, et elle le conduit à l’Illumination, tout comme une mère accomplit sa maternité en aimant son enfant; ainsi l’enfant, réagissant à cet amour, se sent en sécurité et à l'aise.
Cependant, les êtres ne comprennent pas cet esprit du Bouddha et continuent à souffrir des illusions et des désirs qui surgissent de leur ignorance; ils souffrent de leurs propres actes accumulés par des passions mondaines et errent comme parmi des montagnes d’illusions, avec le lourd fardeau de leurs actes mauvais.
Ne pensez pas que la compassion du Bouddha n’est que pour la présente vie; c’est une manifestation de la compassion du Bouddha Eternel, au-delà du temps, qui est agissante depuis que le genre humain est tombé dans l’égarement à cause de l’ignorance.
Le Bouddha Eternel apparaît toujours aux êtres sous des formes très amicales et leur apporte les plus sages méthodes de salut.
Le Bouddha Śâkyamuni, né prince dans la famille des Śâkyas, abandonna les conforts de sa maison pour vivre une vie d’ascèse. Par la pratique de la méditation silencieuse, il réalisa l’Illumination. Il prêcha le Dharma parmi ses semblables et le manifesta finalement par sa mort terrestre.
Le travail du Bouddha est aussi éternel que
l’ignorance humaine est sans fin; et comme la profondeur de l’ignorance est sans fond, ainsi la compassion du Bouddha est sans limites.
Lorsque le Bouddha décida de rompre avec la vie mondaine, il fit quatre grands voeux: – sauver tous les êtres; – renoncer à tous les désirs mondains; – apprendre tous les enseignements; – atteindre à la Parfaite Illumination. Ces voeux étaient des manifestations de l’amour et de la compassion qui sont des qualités fondamentales de l’état de Bouddha.
Le Bouddha s’exerça d’abord à être bon envers toute vie animée et à éviter le crime de tuer toute créature vivante, puis il souhaita que tous les êtres puissent connaître le bonheur d’une longue vie.
Le Bouddha s’exerça à éviter de voler et il souhaita que tous les êtres puissent posséder tout ce dont ils avaient besoin.
Le Bouddha s’exerça à éviter de commettre
l’adultère; ensuite, par cet acte vertueux, il souhaita que tous les êtres puissent connaître le bonheur d’un esprit pur et ne plus souffrir à cause de désirs insatisfaits.
Le Bouddha, visant à son idéal, s’exerça à rester libre de toute tromperie; ensuite, par son acte vertueux, il souhaita que tous les êtres puissent connaître la tranquillité de l’esprit qui découle de la loyauté.
Il s’exerça à éviter toute duplicité, puis il souhaita que tous les êtres puissent connaître la joie de s’associer à ceuxqui suivent son enseignément.
Il s’exerça à éviter d’injurier les autres et il souhaita que tous puissent avoir l’esprit serein qui découle du fait de vivre en paix avec les autres. Il se garda des paroles oisives et souhaita que tous puissent connaître le bonheur d’une compréhension bienveillante.
Le Bouddha, visant à son idéal, s’exerça à être libre de l’avidité; ensuite, par son acte vertueux, il souhaita que tous les êtres puissent connaître la paix qui va de pair avec l’abandon de toute avidité.
Il s’exerça à éviter la colère, puis il souhaita que tous les êtres puissent s’aimer les uns les autres.
Il s’exerça à éviter l’ignorance, et il souhaita que tous les êtres puissent comprendre la loi de la causalité et ne pas la mépriser.
Ainsi la compassion du Bouddha embrasse tous les êtres et son inlassable sollicitude est pour leur bonheur. Il aime les êtres comme les parents aiment leurs enfants et il souhaite pour eux le bonheur le plus élevé, à savoir, qu’ils soient capables de passer au-delà de cet océan de la vie et de la mort.
Extrait de:
L'enseignement du Bouddha.
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